Autrefois, un conflit dans une organisation était semblable à une maladie dans le corps humain ; maladie que les dirigeants redoutaient car elle était synonyme de baisse de productivité, réduction de concentration dans l’exécution des tâches, augmentation du stress, baisse du sentiment de confiance. On considérait les conflits comme inévitables mais malsains. Il fallait donc les éviter ou les réprimer.
Aujourd’hui, nous savons que les conflits ont une place dans la vie de l’organisation. Une organisation qui se transforme, qui s’adapte à de nouvelles exigences génère des tensions. A l’inverse, l’absence de conflit devrait nous inquiéter ; elle peut être le signe d’une organisation qui se donne des objectifs de confort, qui ne relève aucun défi et donc qui court peut-être un risque.